Monopatte, le retour...

... ou Robocop, c'est au choix. Doux surnoms que je dois à l'attelle qui m'enserre la jambe gauche.

J'ai toujours détesté le volley-ball. Sauf que d'habitude, c'étaient les doigts qui morflaient.
Et dire que cette année, je m'en sortais bien, limite je m'amusais. Et je ne parle pas de l'imitation de la poule qui couve le ballon avec ses attributs purement féminins avec Laura. Enfin pas uniquement. Ni des rires en cascade quand il y en a une qui se prend le filet en pleine face.
Cette année, j'arrivais à toucher le ballon et à faire une passe correcte.
Ce matin, après avoir comme d'habitude essayé d'arriver après les trois tours de terrains réglementaires, quelques échauffements, divers exercices, puis un match. Haha, j'étais pas sur le terrain depuis deux minutes que je suis ressortie. On m'envoie un boulet de canon, j'avance, je bloque, shkraaak shkrak. Shkraaak, c'était mon genou qui se déboitait. Shkrak, c'était mon genou qui se ré-emboitait. J'ai oublié shbong. Le ballon qui s'écrase sur le sol (et nous fait perdre le point).
Bref, douleur très douloureuse. Et puis la pétoche aussi. Ca veut dire que ça va recommencer comme avant? C'était plus arrivé depuis l'opération. Scier un morceau d'os, le revisser plus loin, descendre la rotule, étirer le ligament externe et pincer le ligament interne. Ca n'aurait servi à rien? Je vas attendre avant de tirer des plans sur la comète, quand même.
A 13heures, de retour chez moi. Béquilles, attelles, calmants, pommades, j'ai tout ce qu'il faut.
Et puis théâtre ce soir, surnommée Monopatte. D'habitude, c'était L'écloppée. Ou Robocop, par mon médecin.
Une semaine d'immobilisation, et puis on verra la suite...