Crise existencielle

3 février 2006

Pas à l'école, toujours pour cause de déboîtage de genou. J'y suis allée hier, trop pénible. J'vais tenter de me remettre sur pieds (au sens propre) ce week-end.
En attendant, Jambe Raide est couchée dans son lit/étendue sur le canapé/installée dans le fauteuil en train de dormir/lire/comater devant la télé. Rayer les mentions inutiles. Si mentions inutiles il y a...

Toujours est-il que j'en suis arrivée à lire Le Journal de Bridget Jones. Ai vu le film il y a quelques années mais jamais lu le livre, ni vu/lu la suite.
J'ai l'impression de me voir dans dix ans. Qui a dit qu'on ne pouvait pas lire l'avenir?
Bon, d'accord, j'en suis pas encore au point de compter les unités d'alcool ni les cigarettes mais bon, prenons au hasard (ou presque), l'introduction du samedi 12 août: (...) minutes passées en conversations imaginaires avec Daniel: 120, minutes passées à imaginer que Daniel me supplie de lui revenir: 90.
Même si le nombre me parait légèrement excessif et que Daniel serait à remplacer par Thibaud, je me sens quand même vachement concernée. Oui, Thibaud. C'est clair que j'ai fait un pas en avant, que je m'en détache, que « je m'ouvre des horizons », le monde ne s'est pas fait en un jour.
Et j'pense que rester seule sans savoir bouger des journées entières, ça n'aide pas non plus à se projeter dans un avenir heureux plein de bisous-bisous calins-calins pour la Saint Valentin.

Et puis Internet fait chier en ce moment. Pas moyen de venir sur madmoiZelle. Sur MSN non plus.